L’eau n’en fini pas d’être polluée à Jonquières

La limite autorisée de terbuméton déséthyl (un sous-produit d’un herbicide) est de 0,10 mg/L. Au-delà de ce seuil, l’eau est interdite à la consommation. Il n’est plus possible ni de la boire, ni de préparer les aliments avec.

A Jonquières, les analyses se suivent et, malheureusement, se ressemblent :

– 0,22 mg/L en octobre

– 0,13 mg/L en novembre

– 0,11 mg/L en décembre.

Les Jonquiérois passeront donc les fêtes sans eau potable au robinet, et devront se contenter de 18 L d’eau en bouteille par semaine et par foyer (voir le dossier sur le site de la mairie de Jonquières).

Le dépassement de ce taux est récurrent à Jonquières (octobre 2010, novembre 2010, avril 2011, juin 2011) et nous interpelle. Que se passe-t-il entre deux analyses ? Que se passe-t-il juste en-dessous du seuil ? Que se passe-t-il pour les polluants non mesurés ? Que se passe-t-il dans les autres communes ?

Informez-vous en consultant le site du ministère en charge de la santé, où vous verrez qu’il  y a bien d’autres polluants et que, bien sûr, le meilleur moyen de ne pas trouver, c’est de ne pas chercher.

Décidément, l’eau potable est un bien très précieux et de plus en plus rare.

 

 

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